Translate

Affichage des articles dont le libellé est éducation. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est éducation. Afficher tous les articles

lundi 2 avril 2018

LA POLITIQUE DE L'ENFANCE, SCHIZOPHRENIE FRANCAISE

La Politique de l'Enfance, une véritable Schizophrénie française

Parmi les familles sous le joug harcelant des Services Sociaux, qui n'a pas remarqué cette schizophrénie bien française de la politique de l'enfance ? D'un côté un rappel légitime, nécessaire et salvateur de la part des forces de l'ordre (Police) aux enfants de respecter leur parents, les professeurs et adultes de façon générale, de leur obéir, de travailler à l'école, etc.. Que des rappels logiques de la part d'adultes ayant autorité. Et de l'autre côté, un laxisme, un laisser aller, et une permissivité, voire même une paresse et une insolence encouragée de la part des Services Sociaux et de l'écrasante majorité de ceux qui tournent autour de l'enfance, voire même certains professeurs. Comme si la politique de l'enfance en France avait deux visages.

En effet, si vous avez un ado difficile qui un jour vous fait une fugue ou un vol ou quelque autre bêtise, vous irez au commissariat le plus proche faire votre déclaration. Voici ce qui se passera si un policier est amené à rencontrer votre enfant dans le cadre de cette fugue. Rien que des bonnes choses qui vous rassureront que tout le monde ne marche pas encore sur la tête, et qu'il y a encore des adultes responsables qui veulent le bien de notre jeunesse en les reprenant en main.

Les Forces de l'Ordre rappelle l'ordre Établi, l'ordre normal des choses

Le policier fera ce qui se fait de moins en moins malheureusement. Il fera la morale à votre enfant et le sermonnera. Lui rappellera qu'il doit respecter ses parents et leur obéir, de même pour les profs à l'école. Il lui rappellera qu'il est sous la responsabilité de ses parents et que donc c'est eux qui décident s'il sort ou pas, avec qui il peut sortir, quels tenues vestimentaires sont décentes ou pas, etc... Il lui rappellera aussi et surtout que dans une famille, il existe une hiérarchie, que ce sont les parents les chefs et qu'il doit les respecter et les honorer. Le policier pourra aussi, avec la bénédiction des parents, lui rappeler ses obligations comme faire ses devoirs lorsqu'il rentre de l'école plutôt que d'aller galoper avec ses copains dans le quartier et faire n'importe quoi. De réserver les sorties pour les mercredis et les week-end. De ne pas perdre son temps sur les divers écrans, télé, jeux vidéo, tablettes et smartphones, qu'en plus ils sont dangereux pour sa santé mentale (certains médecins parlent de symptômes autistiques liés à l'usage des écrans). Bref, que des excellents rappels faits par un adulte responsable digne de ce nom, un vrai adulte qui sait comment éduquer un enfant pour en faire un futur homme ou femme ayant les bagages et les armes pour affronter sa vie future et vivre en communauté.

Les Professionnels de l'Enfance prêchent un laxisme destructeur

Par contre, de l'autre coté, celui des professionnels de l'enfance, l'écrasante majorité, celui des aficionados de la politique de l'enfant roi, le discours est tout autre, générateur de chaos. Les services sociaux, les services de PMI, les associations d'aide sociale, services d'AEMO, de médiation familiale et même certains membre du corps enseignant. Tout ce beau monde va vous prêcher l'inverse, comme quoi il ne faut rien interdire (tiens c'est curieux, cela me rappelle Mai 68 et son débile "Il est interdire d'interdire". On voit d'où vient tout ce foutoir actuel).

Ces gens vont vous dire comment vous devez éduquer vos enfants, on vous dira de ne rien leur interdire. Selon eux, vous ne devez pas les empêcher de sortir le soir tard s'ils sont mineurs, y compris d'aller en boite de nuit. Vous ne devez pas non plus leur interdire de sortir le soir en semaine alors qu'ils sont des devoirs à faire à la maison. Ils peuvent donc aller trainer le soir dans le quartier avec n'importe qui, y compris des voyous. Vous ne devez même pas leur interdire de fumer de l'herbe, mais seulement leur expliquer que cela n'est pas bon, accessoirement en fumant un joint avec eux pour que le message passe mieux. En gros, vous n'avez pas, en tant que parents, le droit d'interdire quoi que ce soit à votre enfant que vous avez mis au monde dans le but de le protéger. C'est du grand n'importe quoi. Vous ne pouvez même pas exiger de votre enfant qu'il se mette à travailler ses devoirs le soir en rentrant de l'école après son gouter.

L'éducation est devenue un gros mot

Mais alors que préconisent donc ces gens qui savent tout de l'éducation des enfants ? (Le pire est que certains d'entre eux n'ont même pas d'enfants, et donc aucune expérience vécue. Ils jouent aux apprentis sorciers avec les enfants des autres.) Leur recette magique est l'explication aux enfants.

Si votre enfant mineur veut sortir le soir et aller en boite de nuit, "interdit d'interdire" selon les services sociaux, il faut juste que les parents aient une discussion avec  lui et lui explique "que c'est pas bon pour lui" de sortir le soir, lui expliquer de long en large les risques des sorties le soir pour qu'il se fasse sa propre opinion et décide de lui même de ne plus le faire. Selon eux, c'est à l'enfant de se raisonner lui même. A aucun moment les services sociaux n'autorise les parents de trancher, d'interdire purement et simplement à leur enfant de faire certaines choses qui le mettent en danger, soit physique soit pour son avenir, ou même l'obliger à en faire d'autres comme respecter les adultes et leur obéir.

De même pour:
  • Sa façon de s'habiller. Et donc pour les parents de mettre des limites pour que l'enfant soit décemment habillé.
  • La nécessité de faire ses devoirs le soir en rentrant de l'école avant toute chose.
  • La surveillance de ses fréquentations.
  • Lui inculquer le respect des adultes, parents et professeurs, et l'obéissance à leurs consignes.
  • Lui apprendre à se nourrir correctement plutôt que d'avaler des saletés toute la journée.
  • Lui interdire l'usage de certains écrans comme les smartphones et les jeux vidéos qui lui ouvre la porte vers des immondices comme la pornographie et les embrigadements divers et variés. En plus, récemment les médecins ont découvert que les écrans provoquent des retards mentaux, des symptômes autistiques et de la myopie.
  • Lui inculquer aussi la morale, l’intégrité, l’honnêteté et la valeur des choses.

La déconstruction des valeurs morales

On assiste aujourd'hui à une véritable descente aux enfers de notre jeunesse, un laxisme institué, une permissivité sans pareil, un culte de l'enfant roi qui est en train de détruire et l'enfance et la société de façon générale. On assiste à une déconstruction méthodique et systématique des valeurs morales qui faisaient la grandeur et la beauté de notre pays.

L'origine de cette décadence éducative

Ce déclin trouve sa source avec le mouvement de mai 68 qui a carrément mis à plat tous les repères et l'ordre établi. L’État faible de cette époque n'a pas su prendre le dessus et s'est laissé dicter les choses par une bande d'étudiants hystérisés qui ont saisi par opportunisme le mouvement légitime des ouvriers exploités.

Des penseurs aussi ont théorisé sur l'éducation des enfants et orienté la société vers le mode permissif actuel. Ces personnes conçoivent les liens familiaux comme étant horizontaux, sans aucune hiérarchie ni subordination, alors que depuis la nuit des temps, et ça a plutôt pas mal marché, la famille a toujours été verticale, avec une hiérarchie claire et la domination par l'amour des parents sur les enfants.

De tout temps, ceux qui enseignent et ceux qui sont enseignés ne sont pas à la même place. Chez les hébreux, il est dit que les élèves étaient enseignés au pied du maitre, comme l'apôtre Paul qui fut enseigné "au pied" de Gamaliel son maitre. De même autrefois en France, le bureau du maitre n'était il pas installé sur un pupitre légèrement surélevé ? Toutes ces choses nous enseignent. Pour pouvoir être enseigné il faut être dans une position d'humilité et de respect par rapport à celui qui sait et qui donne le savoir.

Aujourd'hui, depuis mai 68 et les élucubrations de certains penseurs, toute hiérarchie a été mise à plat
pour le plus grand malheur des enfants et des jeunes. Les enfants ne respectent même plus les professeurs et sont d'une insolence sans nom. Les pauvres enseignants qui en plus ne peuvent rien  dire ni se plaindre des élèves en viennent à pratiquer un absentéisme endémique qui représente la seule expression face à leur raz le bol, leur hiérarchie ne les écoutant pas.

Théoriciens de l'enfant roi:

Ces penseurs ont été de ceux qui ont participé au désordre général: 
  • Pédagogie Freinet (J'avais un prof Freinet étant gamin. Je me souviens d'une seule chose, en classe c'était le foutoir le plus complet, un désordre institué. On travaillait peu et la chose qui m'a le plus marquée, c'est l'insécurité que cela procurait. L'absence de cadre était anxiogène.)
  • Pédagogie Montessori.
  • Françoise Dolto lorsque son œuvre est comprise de façon tendancieuse.

Entreprise de démolition de notre jeunesse

Au vue de tout ce qui vient d'être dit, on assiste aujourd'hui à une véritable démolition systématique de nos enfants par ceux qui justement seraient censés les protéger pour en faire des adultes équilibrés pour demain. 

Sachant que notre jeunesse représente notre avenir, que dis je, l'avenir de notre pays, le monde adulte de demain, on  ne peut que trembler devant cette perspective d'un pays jeté dan le chaos du désordre, de l'infantilisme, de la déraison, de l'impulsivité, de l'ignorance et de la bêtise. Cela fait peur.

A qui ce désordre profite t'il ?

Aux mêmes qui ont légalisé l'avortement, le Mariage Pour Tous, qui vont faire de même pour la PMA (Procréation Médicalement Assistée) et la GPA (Gestation Pour Autrui). Aux mêmes aussi qui vont bientôt légalisé l'euthanasie. A ces groupes de pression occultes, à ces confréries qui soufflent à l'oreille du pouvoir. A tous ceux qui s'en prennent à l'ordre établi pour y semer le chaos, et qui s'en prennent à la vie tout simplement.

Ces gens connaissent une vérité absolue que le peuple ignorant ne sait pas. Cette vérité c'est que la famille est l'unité structurelle de la société, comme la cellule l'est du corps humain. Lorsque la cellule est malade, tout le corps l'est. C'est pareil pour la société. Lorsque la famille est malade, toute la société devient malade, tout le pays devient faible. Et pour rendre malade la famille, rien de tel que de renverser les valeurs et l'ordre établi, en y déclarant les enfants égaux des parents. Qu'enfin les yeux s'ouvrent !

Notre société actuelle est en train de livrer pieds et poings liés une jeunesse hébétée, ahurie et scalpée de son intelligence, au nom de la liberté individuelle, à tous les lobbies industriels, commerciaux et financiers. La seuls chose qu'on demandera à nos enfants est de voter et de consommer, surtout pas de réfléchir et de penser.

jeudi 22 février 2018

Action Educative en Milieu Ouvert. Familles sous contrôle

Action Éducative en Milieu Ouvert. Surveillance des Familles

Après avoir été victime d'une dénonciation calomnieuse, et après voir été refusé par les services sociaux pour une mesure administrative, alors que la loi le prévoit, on nous revoie donc vers le procureur et le juge qui nous prescrit une AEMO (Action Educative en milieu Ouvert).
Quand on lit sur différents sites le rôle de cette mesure, on serait presque rassurés, car voici en gros ce qui y est dit:

"Les Services d'Action Éducative en Milieu Ouvert (AEMO) ont pour objectif de protéger les enfants vivant dans leur milieu familial et interviennent à la demande de l’autorité administrative (le président du Conseil Général par l’intermédiaire de son service de l’Aide Sociale à l’Enfance) ou de l’autorité judiciaire (le Juge des Enfants).

Cette intervention à lieu lorsque les parents rencontrent des difficultés dans leurs responsabilités éducatives et/ou que les conditions de vie de l'enfant font que celui-ci est en situation de danger avéré ou potentiel. Elle consiste dans l'intervention d'éducateurs spécialisés ou d'assistants de service social dans le milieu familial de l'enfant.

Une mesure d'Action Éducative en Milieu Ouvert est limitée dans le temps : elle va de 6 mois à 2 ans en général, renouvelable selon l'évolution de la situation de l'enfant jusqu'à sa majorité."


Dans la réalité, comment dire, ce n'est pas exactement ce que nous avons vécu. Il y a une big différence entre la façade que l'on souhaite afficher aux yeux du publique et la réalité.

Imposition d'un modèle éducatif

Pour paraphraser une secrétaire d'Etat il y a quelques années, qui prononça cette monstruosité: "Les enfants n'appartiennent pas aux parents mais à l'Etat". C'est sans doute la philosophie qui sous tend toute l'action, la mise en oeuvre d'une AEMO, associée à la doctrine de l’Intérêt Supérieur de l'Enfant qui n'est qu'un écran de fumée pour faire avaler n'importe quoi aux parents.

A écouter les éducateurs, il faudrait tout céder aux enfants, ne rien leur refuser, y compris ce qui pourrait les détruire. Nous les parents, selon eux, devons nous contenter d'expliquer les choses aux enfants et les laisser faire leur expérience. Mon fils c'est pas bien de te droguer, mais je ne te l'interdit pas car tu dois faire ton expérience et voir ainsi que ce n'est pas bon, en espérant que cette affaire n'ira pas trop loin et que cela n'ira pas jusqu’à l'addiction. Du pure délire. Donc tu peux sortir en boite de nuit, rentrer à l'heure que tu veux, passer ta vie sur les écrans même si ça te bousille les neurones.

En gros, la philosophie qui est derrière est : Satisfaire au maximum le bien être immédiat de l'enfant, ses pulsions, ses caprices, ses velléités passagères, même si, sur le long terme cela aura un effet dévastateur sur son avenir. On a le sentiment d'avoir à faire à une entreprise de démolition systématique de l'enfance qui ose mettre en avant l’Intérêt Supérieur de l'Enfant. Une grosse manipulation dans lequel beaucoup de parents tombent.

Les éducateurs disent qu'ils ne sont pas là pour se substituer à l'autorité des parents. La encore c'est faux. Le but de l'AEMO dans la pratique est de remplacer le modèle éducatif des parents par leur modèle à eux, sur quasiment tous les sujets, la scolarité, l'apprentissage du respect des parents et des professeurs, y compris dans la gestion du quotidien et les activités des enfants. Ils se mêlent de tout sans aucun scrupule ni frein moral.

Le mensonge fait aussi parti de leurs pratiques habituelles, notamment pour justifier que leur méthode éducative est la meilleur. Les éducateurs AEMO préconisent de ne pas inciter son enfant à travailler ses devoirs. Ils pensent même que l'enfant peut sortir le soir en semaine avec les copains malgré les devoirs. Résultat inéluctable de cette méthode, au bout de quelques temps, les notes chutent par manque de travail, de concentration et de motivation. C'est alors qu'apparaissent les tours de passe passe des éducateurs, qui refusent alors de voir les bulletins trimestriels de l'école, se bouchent les yeux pour ne pas voir, refuse la réalité qui leur permettrait de se remettre en question, et mettent ainsi eux même la scolarité des enfants en danger. Tout ceci bien entendu, je l'ai vu de mes propres yeux. Les services d'AEMO nie la réalité et conforte ainsi l'enfant dans ses erreurs et mauvais comportements.

Il en est de même de l'usage des écrans, tablettes, ordinateurs, smartphones et jeux vidéo. Ils refusent que l'usage de ses choses soient règlementée et exposent ainsi les enfants aux dangers de ces saletés. En effet, les enfants en deviennent drogués et dépendant. Je suis bien content que depuis quelques temps certains médecins, de vrais médecins, non inféodés à l'industrie, se mettent à parler des dangers de ces appareils. Un médecin parle de symptômes autistiques liés à l'usage des écrans. C'est très grave.

Mauvaises pratiques des services sociaux

Dans le domaine de la manipulation les services sociaux sont passés maitre en la matière, ainsi que dans l'indiscrétion. Toujours à poser des questions sur la vie des gens, y compris ce qui ne regarde pas directement l'affaire en cours. Au début, on est tenté de se prendre au jeu vu l'aspect sympathique de la conversation. On se laisse aller à parler de tout et de rien, dévoilant ainsi notre vie au grand jour. Les enfants vont où ? Ils fréquentent qui ? Quels sont les endroits où ils se rendent et avec qui ? Le nom des copains ? Au parents, vous faites quoi comme travail ? A plein temps ? Où habite le reste de la famille ? etc... Pire que le KGB. Beaucoup de parents sont naïfs et leur font confiance, comme nous l'étions avant. Le jour où l'on s'aperçoit que l'éducateur devient très intrusif et envahissant, on devient alors très prudent et moins bavard. Le système tisse sa toile autour de la famille pour mieux la contrôler.

Enfin parlons des pratiques des éducateurs avec les enfants. Dans un premier temps, les entretiens se tenaient dans une salle commune. On nous invitait même à rester. Les séances se déroulent avec des jeux de société, ou des dessins que l'éducateur demande aux enfants de faire. Le jour où nous avons eu le malheur de poser des questions sur les activités, à partir de ce jour, toutes les séances se sont faites à huit clos porte fermée, hors de notre présence. On nous a demandé d'aller voir ailleurs. Qu'y a t'il donc à cacher de ces séances de jeux ou de dessins ? Si tout ceci est bien intentionné et clair, pourquoi en faire un mystère ?

Le gout du secret et des petits arrangements aussi. Lorsque des documents compromettent les pratiques et l'intégrité des services sociaux, ceux ci n'hésitent pas à les occulter et à refuser de les prendre en compte. Par exemple concernant leur vision de la scolarité et de la moralité des enfants. Ils prêchent un laxisme et un laisser aller moral qui n'ont pas d'égal. Le manque de travail de l'enfant encouragé et l'insolence non réprimée finit par avoir des conséquences comme un bulletin trimestriel catastrophique avec notes en baisse, mauvaises appréciations des profs et retards, absences et heures de colles croissantes. Les bulletins trimestriels, preuves de l'échec de la méthode plus que hasardeuse de l'éducateur, celui ci refusera de les voir et de les considérer, enfonçant ainsi l'enfant dans son erreur.

Le plus grave est que les services sociaux n'ont aucun respect pour la famille. Ils entreprennent même souvent une véritable entreprise de démolition contre la cellule familiale. C'est leur façon de résoudre les soucis rencontrés par les familles: Arriver à la séparation. Ils cherchent fréquemment à influencer la mère de famille que je suis pour partir du foyer avec les enfants. Peu importe les conséquences sur les enfants d'avoir leur foyer déchiré, des cicatrices qu'ils garderont à vie, et certainement reproduiront ils le même schéma plus tard dans leur propre foyer. Lorsque l'on expose aux éducateurs les craintes fondés sur l'avenir des enfants par rapport à une séparation, ils nous répondent que ceux ci seront très bien pris en charge par leurs spécialistes (éducateurs spécialisés, psy et compagnie...) N'importe quoi !

Enfin, pour terminer, et je souhaite que notre expérience serve à d'autres parents pris dans les filets des services sociaux. Au début, on est tenté de trop parler et même de se plaindre de son conjoint en espérant que l'éducateur servira d'intermédiaire pour trouver un compromis et tenter de trouver un terrain d'entente dans les situations difficiles. En effet, les services d'AEMO nous incitent au début de la prise en charge, à s'exprimer sur les difficultés rencontrées pour, disent ils, résoudre les problèmes ensemble avec leur aide. Faites très attention, c'est un piège. Tout ce que vous direz, non seulement ne servira aucunement à résoudre quoi que ce soit, mais en plus, le service s'en servira pour creuser d'avantage l'écart avec votre mari ou femme. Toutes les informations que vous donnez pensant faire bien serviront à semer d'avantage la zizanie dans le couple, le but étant de faire éclater la famille et éloigner le mari, pour pouvoir plus facilement garder sous contrôle la femme et les enfants.

En finir avec le harcèlement des services sociaux

Pour que les raisons de vous harceler cessent, pour que le contrôle de tous vos faits et gestes cesse, il faut tarir la source qui nourrit ces gens là, tous les soucis que vous leur exposez. Il faut arrêter cela, ainsi ils n'auront plus de quoi diviser dans votre famille et finiront par partir. N'ayant plus rien à transmettre à leur hiérarchie, ils finiront par vous lâcher. Pour cela, un préalable indispensable, sans quoi ils vous colleront pendant des années: Mettez vous d'accord avec votre mari, votre conjoint. Même si vous avez des désaccords, réglez les entre vous, n'exposez plus rien, même si cela vous démange. C'est la seule solution pour mettre fin au calvaire. Ces gens là prospèrent sur votre division, sur vos soucis.

A qui profite la Mesure d'Assistance Éducative ?

Une question qui vous a peut être vous aussi taraudée. Pourquoi des familles non maltraitantes et saines (pas plus de problèmes que beaucoup de familles. En tout cas pas au stade justifiant une dénonciation au procureur) sont elles dénoncées au procureur sur simple commérage, alors que dans votre quartier vous connaissez des familles qui ont des gros soucis d'alcool et de délinquance qui elles ne sont pas inquiétées ? Tout simplement parce que les premières ont été dénoncées par jalousie ou vengeance, par mensonge, et les services sociaux se sont jetés dessus pour s'en emparer. Car il y a un business du social en France. Il faut donner du travail à des associations qui vivent des subventions de l'Etat et ont besoin de justifier de leur travail pour payer leurs salariés. Des familles d'accueil à qui il faut trouver des enfants, des centres d'accueil aussi, etc... Il y a toute une économie qui vie grâce aux services sociaux qui en sont les pourvoyeurs.